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Une journée avec le CTA/CODIS


Ce service opérationnel est en première ligne en recevant les appels provenant de tout le département. L'été, l'activité est dopée par les départs de feux de forêts ou de végétations.

Une journée avec le CODIS/CTA


Ce service opérationnel est en première ligne en recevant les appels provenant de tout le département. L'été, l'activité est dopée par les départs de feux de forêts ou de végétations.


Rencontre avec quatre acteurs : 

« C'est une journée à risque très sévère en matière de feux de forêt, et ceci sur 3 secteurs du département » indique Eric Agrinier, commandant et officier de garde au Centre Opérationnel Département d'Incendie et de Secours/ Centre de Traitement (CODIS/CTA) ce jeudi 16 juillet, pour planter le décor de ce service situé à Nîmes Saint Césaire, à proximité de la nouvelle caserne. Ce jour-là, la fourmilière est active sous le regard et la supervision du lieutenant Gérard Gimenez, chef de salle du CODIS/CTA. L'enjeu se perpétue H24 : il faut réceptionner les appels, prendre les bonnes informations, donner les premières indications et surtout organiser la réponse et la coordination des acteurs. L'été au CODIS/CTA est une période sensible avec la multiplication des feux de forêts ou de végétation. La fonction d'anticipation est essentielle dans cette structure.

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Les feux augmentent l'été

Cela justifie la présence d'une cheffe de salle dédiée à la gestion de ce risque ; ce jour-là, c'est le tour de la Lieutenante Emilie Chambonnet. Telle une stratégie de jeu d'échecs, elle semble « jouer » à déplacer des éléments sur une immense carte. En réalité, elle coordonne l'ensemble des acteurs des secours et repositionne les Hommes et les véhicules. Elle aime son travail car « la décision que l'on prend en quelques secondes peut avoir un impact sur des collègues sur le terrain ». Pas de frustration à ne pas être sur place car « il y a une poussée d'adrénaline à ce moment-là ». Mémoires de pompiers, l'année 2019 a été marquée au CODIS/CTA par la fameuse journée du 28 juin avec plus de 60 départs de feu à gérer et le 2 août le feu de Générac marqué par le décès du pilote de Canadair, Franck Chesneau. Le CODIS/CTA était en ébullition à cause de nombreux appels. « Il suffit que l'on ait un départ de feu sur près de l'autoroute et le téléphone n'arrête pas de sonner. On peut recevoir jusqu'à 50 appels simultanée » précise le sergent Florent Mouret.

 

 


La gestion des premiers appels

Dans une salle dédiée et indépendante, on retrouve les opérateurs sapeurs-pompiers, les yeux rivés sur leurs écrans, prêts à répondre aux personnes qui appellent le 18 ou le 112. L'ambiance est plus détendue qu'à côté mais la concentration est perceptible. Le sergent Mouret reçoit un appel d'une dame blessée. Il questionne l'appelante. Il informe et alerte la caserne la plus proche. Virginie revient d'une séance de sport autour de la zone industrielle de Saint Césaire. Elle est prête à gérer un des appels de la journée. En moyenne, le CODIS/CTA en reçoit entre 350 et 500 par jour. Les pics sont le plus souvent, en été.

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Les chiffres à retenir :

 

200 à 250 interventions déclenchées par jour depuis le CODIS/CTA

11 personnes mobilisées chaque jour entre 8h et 20h et de 20h à 8h

350 à 500 appels jours sont gérés

Cinq zones de travail : CTA, gestion du secours à personnes (avec l'Officier de santé), gestions des autres opérations, officier CODIS et chef de salle et ONF

L'effectif global du CTA-CODIS : 30 sapeurs-pompiers professionnels, 10 chefs de salle, 3 officiers et 30 sapeurs-pompiers volontaires et une assistante

8 zones météo dans le Gard avec une échelle de risque à 6 niveaux : de léger à exceptionnel

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Article, vidéo et photos : Jérôme Puech, service communication Sdis 30

Mise en ligne : service communication Sdis 30