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L’unité animalière du SDIS 30


Avec 60 interventions par an, l’unité animalière se distingue des autres spécialités des pompiers par des interventions insolites...

L'unité animalière au secours des animaux dangereux ou en péril.

Avec 60 interventions par an, l'unité animalière se distingue des autres spécialités des pompiers par des interventions insolites et parfois très risquées auprès d'animaux sauvages.


 

Les pompiers du Gard disposent de plusieurs unités d'interventions spécifiques. L'Unité Spécialisée en Intervention Animalière (USIA) en fait partie. Créée en 1989 par l'adjudant/chef Jean-Luc LICHTENSTEIN (parti à la retraite en 2021) et le Lieutenant COIN (ancien chef de centre de St Gilles), cette unité est basée physiquement au centre de secours de Saint-Gilles. Elle est proche de la Camargue et de sa faune sauvage. Elle est dirigée par l'adjudant/chef Nicolas FLORES. Il est épaulé administrativement par le capitaine Nicolas BARO, chef de centre de Saint-Gilles et par l'adjudant/chef Vincent ROCA. 


Les missions de cette unité consistent « à capturer les animaux errants (domestiques ou autres) pouvant présenter un danger pour la population, mais aussi à sécuriser les interventions des collègues pompiers » précise le chef d'unité. Elle réalise en moyenne 60 interventions par an en moyenne indique Nicolas BARO. Ce sont généralement des serpents ou NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), des félins, des oiseaux sauvages, des dauphins, des tortues, des crocodiles, des sangliers, des chiens dangereux, des chevaux embourbés ou des taureaux échappés en Camargue qui sont pris en charge par les membres de l'USIA. L'unité a développé des techniques d'approche et d'intervention particulières et dispose du matériel spécifique. La réponse opérationnelle est adaptée.


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Des secours insolites

« Un petit chien de chasse était tombé dans un trou. On était avec l'équipe du GRIMP sur le secteur de Cabrières. Avec un système D, on a pu sauver un petit chien qui coûtait très cher. Grâce à son collier GPS, la localisation a été possible et le sauvetage réalisé » se souvient Nicolas FLORES. Cet été, un quartier de Nîmes s'était ému qu'un boa s'était échappé de son vivarium.thumbnail_IMG_0478.jpg Il a fallu près d'une semaine pour le localiser et le remettre dans sa boîte. 


Ce lundi 24 octobre, les sapeurs-pompiers de Nîmes centre sont appelés pour « un éventuel gros chat errant » explique l'Adjudant/chef Sébastien SAUVAGE. Sauvage, c'était aussi le terme employé pour identifier un serval docile et apeuré. 


L'USIA a récupéré l'animal pour tenter de détecter une puce. Rien. Le félin a été conduit dans une association agréée faute de propriétaire reconnu officiellement. Enfin, récemment, un cheval de Camargue s'était coincé dans une roubine. Là aussi, l'unité animalière a dû déployer de l'énergie et de gros moyens de relevage pour extraire le cheval de sa mauvaise fortune. Toutes ces aventures paraissent bien insolites en comparaison aux secours à personne qui représentent plus de 80% de l'activité quotidienne mais relèvent pleinement des missions du SDIS.


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Entraînement à la police municipale de Nîmes

La formation des membres de l'unité et celle de l'ensemble des pompiers (professionnels et volontaires) est essentielle pour aborder ce type de séquence et de stratégie de neutralisation. Des pompiers du centre de secours de Terre de Camargue ont été formés par lethumbnail_IMG_0498.jpg passé pour faire face à ces récupérations périlleuses.  

Plus récemment, les caporaux en formation ont eu l'occasion de suivre une formation accélérée pour être sensibilisés à ces interventions singulières. 

Fin octobre, ils ont eu la chance de rencontrer un expert en serpents et ses deux spécimens afin de les familiariser avec la façon de les récupérer en douceur. 

Les chiens de la police municipale de Nîmes ont eux aussi participé en montrant du mordant sur des manchettes rembourrées et en coursant des stagiaires équipés comme de véritables joueurs de hockey : combinaisons épaisses et casques. L'enjeu de la formation était de comprendre comment aborder des chiens pouvant être potentiellement dangereux. A l'avenir, ils seront des « équipiers animaliers ». Un pompier vétérinaire – il en existe deux dans le Gard - peut être appelé à conseiller ces pompiers sensibles aux secours animaliers.


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Sujet vidéo : 

 


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Texte/Photos/Vidéo : Jérôme PUECH - SDIS30 Chargé de communication et réseaux sociaux Service Communication - 

Publication : Service audiovisuel Com Sdis 30