12 mai

Journée internationale des infirmières et des infirmiers

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a proclamé le 24 mai 2019, avant la crise sanitaire actuelle, l'année 2020 officiellement l'année internationale des infirmières et des infirmiers.

Cette célébration se tient la même année que le bicentenaire de la naissance de Florence Nightingale (Infirmière britannique, pionnière des soins infirmiers modernes) (1820-1910) le 12 mai. Cette Journée internationale des infirmières est célébrée chaque année.

Dans ce contexte, le Service Départemental d'Incendie et de Secours du Gard a souhaité mettre à l'honneur quelques-uns des infirmières et des infirmiers qu'il compte dans ses rangs.

A travers le portrait de quelques-uns d'entre eux, c'est à l'engagement de l'ensemble des infirmiers sapeurs-pompiers du service départemental d'incendie et de secours du Gard que nous souhaitons rendre hommage en cette journée symbolique.

L'infirmière Capitaine Christine ASTRUC

« Lors de mes études d'infirmière, j'ai eu la chance de pouvoir faire mon stage optionnel dans le service de santé du SDIS 30. Immédiatement, j'ai été attirée par la diversité des compétences à acquérir. J'ai fait la demande pour intégrer le service en tant que volontaire en 2005.

Cela me permet de continuer mon travail de salarié intérimaire dans divers services.

Les missions d'Infirmier Sapeur-Pompier sont variées. Je participe aux soutiens sanitaires, aux visites d'aptitude.

J'interviens en binôme avec le médecin, ou bien seule en VLI avec des protocoles en toute autonomie, tout en restant en lien avec le SAMU pour le secours à personnes.

J'assume aussi des gardes en tant qu'officier de santé.

J'ai pu partir aussi en mission humanitaire avec L'ESCRIM.

Le métier passionnant d'infirmière exige de nombreuses compétences mais nous avons les moyens de nous former pour rester performants. »

Christine participe aux gardes d'officier santé au CTA CODIS, mais aussi au gardes VLI en CIS ainsi qu'en binôme avec un médecin sapeur-pompier. Elle est également très active dans les missions fonctionnelles comme l'aptitude médicale.

Enfin, elle est maman de sapeurs-pompiers.

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L'infirmier Capitaine Jean Etienne ROUVIERE

Jean Etienne est entré au Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes en mai 1977.

Il intègre l'École d'Aide-Soignant, et devient titulaire en 1984, il entre ensuite à l'Ecole d'Infirmiers du CHU de Nîmes, rue Kléber jusqu'en 1987.

Il est ensuite nommé aux urgences puis au service mobile d'urgence et de réanimation où il reste jusqu'en avril 2017, année de son départ en retraite de la fonction publique hospitalière.

En parallèle, Jean Etienne s'engage chez les sapeurs-pompiers en 1996 dans la filière incendie. Lors de la création de la filière santé, il intègre le service de santé et de secours médical le 13 décembre 1999.

Jean Etienne est toujours en activité et reste très disponible pour participer aux gardes opérationnelles du service de santé, il est également très investi dans la formation secouriste auprès de ses concitoyens.

Jean Etienne est père de Grégory également sapeur-pompier volontaire au SDIS du Gard.

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L'infirmière Lieutenante Morgane MICHAUX

Morgane est diplômée infirmière en 2009 après une formation à l'école d'infirmières du CHU de Nîmes, rue Kléber à Nîmes.

Elle occupe son premier poste en gériatrie à Serre-Cavalier durant un an, puis travaille durant quatre ans en Réanimation Médicale au CHU de Nîmes sur le site de Carémeau.

Depuis cinq ans, elle travaille comme infirmière libérale. Aujourd'hui Morgane complète ses compétences par une entrée en première année de formation en Médecine Traditionnelle Chinoise à l'IMTC d'Avignon.

Morgane a contribué à l'effort national lors de la crise sanitaire actuelle en allant renforcer les services de réanimation des hôpitaux Parisiens durant un mois.

Infirmière Sapeur-Pompier Volontaire depuis 2016, elle est également membre de l'ESCRIM.

Morgane participe activement aux gardes VLI en CIS ainsi qu'en binôme avec un médecin sapeur-pompier.

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L'infirmier Lieutenant Jean-Michel BOMPARD

Jean-Michel est diplômé infirmier en 1989 après une formation à l'école de la maison de santé protestante de Nîmes. Il s'installe comme infirmier libéral en 1989 à Nîmes. Il prend en charge dans les quartiers populaires de Nîmes, Zup Nord et Zup Sud, des patients porteurs de diverses pathologies, il est particulièrement formé pour prendre en charge des personnes hémophiles ou diabétiques à domicile.

Il est infirmier sapeur-pompier volontaire depuis 2009.

Jean-Michel est très actif au sein du service de santé, il participe à l'ensemble des missions fonctionnelles, comme l'aptitude médicale, mais aussi à l'activité opérationnelle en prenant des gardes VLI en CIS ainsi qu'en binôme avec un médecin sapeur-pompier.

Durant la crise sanitaire actuelle Jean-Michel a assuré la continuité des soins auprès des usagers des quartiers dans lesquels il exerce au quotidien, malgré le manque de matériel de protection et les difficultés supplémentaires causées par la situation de confinement.

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L'infirmière Lieutenante Laurine MONTEILLER

" Diplômée infirmière en 2005, j'ai fait mes études à l'IFSI Kléber de Nîmes.

J'ai ensuite occupé un poste en réanimation médicale au CHU Carémeau pendant 7 ans.

Souhaitant me spécialiser, j'ai intégré l'école d'infirmière anesthésiste de Montpellier en 2012 pour être diplômée en 2014, depuis je travaille au bloc opératoire polyvalent du CHU Nîmois.

Mon projet d'intégrer le SSSM du Gard a commencé à germer il y a quelques années et j'ai saisi l'opportunité des recrutements de 2019 pour rejoindre le SDIS. Je suis donc ISPV depuis janvier 2019.

Ma carrière hospitalière est centrée sur les compétences d'anesthésie et réanimation et, en intégrant SSSM, je complète mon champ professionnel de la prise en charge extrahospitalière.

C'est pour moi un plaisir d'évoluer dans des domaines différents mais si complémentaires. »

Laurine participe à l'activité opérationnelle du service de santé aussi bien en VLI dans les Centres de secours qu'en binôme avec un médecin sapeur-pompier.

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L'infirmière Capitaine Anne-Marie HILLAIRE

« Infirmière depuis 1992, j'intègre le centre hospitalier d'Alès. Durant trois ans, j'exerce dans les différents services et j'acquiers de nombreuses compétences. Puis infirmière aux urgences et Service mobile d'urgence et de réanimation : service dans lequel je ne souhaitais pas aller, mais pas le choix. Et là, je découvre un service au carrefour de toutes les pathologies mais aussi de toutes les détresses psychologiques, sociales et physiques. Chaque jour, de nouvelles situations parfois heureuses parfois malheureuses mais qui nous apprennent à rester humbles.

En 2004, j'intègre le corps des sapeurs-pompiers dans le service de santé. Une nouvelle approche, un uniforme différent mais tellement proche de ce que je connaissais déjà.

Par contre, il a fallu se faire une place et en 2004 ce n'était pas gagné d'intégrer en tant qu'infirmière les casernes. Nous étions appelés pour encadrer l'hygiène des VSAV, on se retrouvait parfois bien seules devant des équipes de sapeurs-pompiers en majorité masculins qui ne voyaient pas l'intérêt de nos interventions.

Mais au fur et à mesure, les codes, la culture sapeurs-pompiers ont été notre quotidien et nous sommes devenus également des membres à part entière des équipes. La qualité "d'humilité" a pris tout son sens, chacun ayant des compétences spécifiques et qui mises bout à bout donnent du sens et de la pertinence à toutes les missions.

Je deviens moniteur de secourisme, puis formateur CESU. Je deviens référente santé au CIS de Saint Ambroix. Je participe aux nombreuses manifestations organisées par l'amicale et je suis également membre du comité de centre.

Je suis actuellement cadre supérieure de santé aux urgences mais je garde ma fonction d'infirmière sapeur-pompier. Cette double casquette me permet de garder la pratique de l'opérationnalité et la pertinence de l'organisation. La pandémie COVID nous a tous touchés dans nos pratiques et cela a permis de démontrer la force de chaque catégorie professionnelle. Le service de santé doit encore plus renforcer la communication et le lien avec le terrain en se faisant fort de l'expérience vécue."

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