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Immersion au CSP VIG


La rentrée très chargée des pompiers du Vigan

La rentrée très chargée des pompiers du Vigan


Entre les espoirs d'une nouvelle caserne, les interventions s'enchaînent à vitesse grand V en septembre comme pour justifier une activité soutenue dans la sous-préfecture gardoise. L'ambiance est très familiale.

 

Les sapeurs-pompiers de la caserne du Vigan ont été très sollicités en septembre avec un grand incendie au magasin BIO COP le 14 septembre, un immeuble le 16 et puis les terribles inondations dans les Cévennes à Valleraugue, St-André-de-Majencoules et le Vigan le 19 septembre. L'effectif de 12 professionnels et de 45 volontaires vont-ils réaliser plus de sorties qu'en 2019 (1280 sorties) ? Il faudra patienter un peu pour le savoir. Les pompiers du Vigan vont prochainement voir aboutir la réhabilitation de leur casernement. Sur insistance du SDIS, la commune a récemment délibéré un redécoupage cadastral. Cet acte administratif indispensable a entrainé un retard pour le démarrage des travaux. Par ailleurs, et pour ne pas perdre de temps, le Conseil d'Administration du SDIS a déjà délibéré, en juillet 2020, pour une autorisation de programme / crédit de paiement (AP/CP) pour un projet qui s'échelonnera entre 2021 et 2023, d'un montant global de 2.6 M€. Autre particularité du site, il couvre la plus grande surface d'intervention du Gard avec 25 communes à défendre et 13 000 habitants. Les temps opérationnels sont d'autant plus longs qu'il faut parfois aller jusqu'à Millau pour transporter des blessés.

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Mixité des générations de pompier

Ceci étant dit, côté personnels, la caserne mélange jeunes et anciennes générations comme le caporal Chloé Viala et Noël Sahuquer (63 ans). Il atteint les 38 années d'exercice avec une motivation intacte. Le chef de centre, Hervé Renard, est en poste depuis 18 mois seulement. Il était adjoint au chef de centre à Sumène, non loin de là. Le chef de garde est Fabrice Pagès. Il a reçu une médaille récemment pour une belle mission réussie en Suède pour la gestion de feux tactiques. Pas de la même famille, Thierry Pagès assure la prévention et intervient dans de nombreuses commissions de sécurité du secteur ouest du département. Autres spécificités de la caserne de la sous-préfecture, plusieurs spécialités sont présentes : le brûlage dirigé, le GRIMP, le sauvetage en hélicoptère en milieu de montagne et le recours à des pilotes de drone. « C'est particulièrement utile pour détecter des zones de chaleur grâce à une caméra thermique » indique l'adjudant Ludovic Péquignot. Il fait voler le Mavic Pro 2 au-dessus des théâtres d'intervention. Ce fût le cas sur les 2 incendies récents mais aussi sur la recherche de personnes disparues dans les abords de la rivière de l'Hérault.

 

Ambiance familiale

L'ambiance de la caserne est celle d'une petite famille cévenole. Ici tout le monde se connaît. Les familles sont très proches. Certes le Vigan et ses alentours ont perdu de leur attractivité avec une usine de collants Well qui vivote et une démographie vieillissante et en baisse ses dernières années, mais la région demeure belle et très agréable à vivre. Les touristes viennent l'été remplir les commerces et les places comme le quai du Vigan, récemment réaménagé. De quoi faire augmenter l'activité des Hommes d'Hervé Renard. Désormais tous les regards se tournent vers la nouvelle mairie pour verser sa contribution communale et vers le SDIS pour espérer enfin voir une nouvelle caserne sortir de terre, la terre de l'oignon et de la pomme. 

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Article, photos et vidéo : Jérôme Puech, service communication Sdis 30

Mise en ligne : service communication Sdis 30