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Belle cohésion d'équipe à Bagnols-sur-Cèze

Le centre de secours principal du Gard rhodanien fonctionne avec des équipes soudées grâce au sport et au repas. L'activité se différencie des autres centres par l'industrie nucléaire et les activités touristiques de la vallée de la Cèze.

Après une journée passée dans la caserne de Bagnols-sur-Cèze basée à Tresques, ce qui marque de prime abord c'est la bonne ambiance qui règne entre les sapeurs-pompiers professionnels et les volontaires. Deux indicateurs semblent concourir à cela : le sport et les repas. Le sport est pratiqué dans une ambiance de forte solidarité. Ce matin du mercredi 12 août, tout le monde se remet au test « Luc Léger » pour accompagner un Jeune Sapeur-Pompier (mineur) qui effectue son premier test. Plus tard dans l'après-midi, c'est séance de beach volley à laquelle participe de nombreuses personnes. Les repas sont organisés pour être pris en commun. Tout le monde ou presque mange pareil et cotise 2,5 euros par repas livré chaque jour. Ambiance colonie de vacances. On se chambre à table et les échanges reflètent un vrai esprit de camaraderie.

L'été les touristes affluent

Question boulot, le centre de secours principal de Bagnols-sur-Cèze et son chef de centre le capitaine Fabrice Ponsin ne chôment pas avec 3 900 interventions en 2019. 37 sapeurs-pompiers professionnels, un personnel administratif et 109 volontaires composent les effectifs de ce centre, installé en 2010 sur son site. La typologie des interventions ressemble à celle des autres casernes à ceci près que l'industrie nucléaire est très présente sur le secteur. Ce sont en tout 23 communes et 43 932 personnes qui sont défendues par les soldats du feu. En été, l'activité est marquée par un regain d'interventions liées à l'afflux de touristes dans la vallée de la Cèze et ses campings appréciés. Une attention particulière est portée dans les cascades du Sautadet qui sont le lieu d'un décès par an en moyenne depuis 1960. « Dernièrement un jeune adolescent a trouvé la mort, bêtement » rapporte le lieutenant Guilhem Felgeirolles, adjoint au chef du centre. Un poste avancé a été créé sur la commune de Cornillon à partir duquel 3 sapeurs-pompiers se relaient de 10h à 22h dans les locaux mis à disposition de la commune. Les interventions du jour rythment ce jour estival au centre avec un Bagnolais en prise avec un manque d'alcool ou un accident cardio-vasculaire sur la voie publique à Laudun.

Les sapeurs-pompiers femmes sont heureuses de travailler

Durant cette journée, Mélanie Foucret, saisonnière et volontaire, témoigne de l'excellent accueil qui lui a été réservé. « C'est une très belle surprise » confie-t-elle. Le fait d'être une femme dans un milieu d'hommes n'a occasionné « aucune appréhension ». La présence féminine est plus caractéristique qu'ailleurs. Valérie Segura, capitaine, confirme que les femmes se sentent bien dans leur environnement de travail. Pour l'adjudant Sébastien Girardet, « si l'ambiance est bonne, c'est avant tout parce que l'on ne fait pas de différence entre les statuts ». Le président de l'amicale des pompiers est le chef d'orchestre de la cohésion d'équipe. Il égrène toutes les bonnes initiatives prises par son association, des gobelets siglés jusqu'à l'élevage de poules derrière le terrain de volley. Le chef de garde du jour, l'adjudant Remy Michel se montre bienveillant et dynamique à chacune de ses interventions devant le collectif. Le matin à 8h et à 14h pour le deuxième briefing de la journée. La cohésion des équipes se ressent à tous les niveaux de travail. 

Article, photos et vidéo : Jérôme Puech, service communication Sdis 30