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La culture du risque


Le Président Pissas présente les conclusions de sa mission

Le Président Pissas présente les conclusions de sa mission sur la culture du risque aux Sdis de l’Occitanie

 

Fin 2016, M. Alexandre Pissas, président du Sdis du Gard, avait rendu au 1er ministre son rapport sur l'amélioration de la culture du risque des citoyens.

 

Le mercredi 12 juillet, à Montpellier, M. Pissas a présenté ce rapport à l'ensemble des Présidents et Directeurs des Service Départementaux d'Incendie et de Secours de la Région Occitanie.

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Porter et mettre en œuvre concrètement sur les territoires les 21 propositions qui y sont formulées constituait l'objet de ce rendez-vous.

 

A l'heure où de nouveaux risques et menaces ont émergé, renforcer les actions de citoyenneté dans les établissements scolaires, le rôle des associations et la place du maire dans les dispositifs de sauvegarde des populations sont en particulier un enjeu auquel nous devons répondre collectivement.

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Les Sdis ont un rôle prépondérant à jouer dans l'amélioration de la culture du risque des citoyens ; leurs missions au quotidien en seront facilitées.

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La mission confiée par le Ministre de l'Intérieur

 

En mai 2015, le ministre de l'intérieur, M. Bernard Cazeneuve, a confié à M. Alexandre Pissas, président du conseil d'administration du Sdis du Gard et 1er vice-président du conseil départemental du Gard, une mission sur la culture du risque.

 

Elle consistait à proposer des voies et des moyens permettant de mieux diffuser une culture du risque et de formation auprès de nos concitoyens afin d'améliorer leur préparation aux situations de crises.

 

Cette mission s'est construite sur un état des lieux : celui tout d'abord issu des données factuelles liées aux accidents de la route, aux accidents de la vie courante et aux principales catastrophes naturelles ou technologiques de ces dernières années.

 

Ensuite, l'étude s'est appuyée sur les enseignements tirés des grandes crises de sécurité civile de ces dernières années, à travers en particulier les rapports de la cour des comptes et du Sénat.

 

Enfin, cet état des lieux s'est terminé par l'audition de plus de 300 personnes, dans de nombreux départements : préfets, élus, représentants de divers ministères, directeurs de Sdis, sapeurs-pompiers, autres spécialistes des secours et de l'urgence, responsables d'associations agréées de sécurité civile, experts…

 

La richesse des échanges, la variété et la qualité des initiatives locales, la compétence des acteurs audités ont nourri ce rapport et les propositions qui en découlent.

 

Elles sont précédées d'une réflexion sur les différentes définitions que l'on peut donner à la culture du risque.

 

Elles s'articulent autour de quatre axes :

  • le préfet en qualité de coordinateur des politiques territoriales de sécurité civile,
  • le maire, pour la proximité avec les populations,
  • le service départemental d'incendie et de secours, support de l'action publique territoriale en matière de préparation des citoyens au risque,
  • les réseaux sociaux et les nouveaux outils numériques.

 

Une dernière partie synthétise les bonnes pratiques en matière de sensibilisation des citoyens au risque, le rôle et l'importance des principales associations de sécurité civile comme des divers instituts publics ou privés œuvrant dans le domaine des risques et de leur appropriation par les citoyens.