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Immersion au CIS MAR


Marguerittes : une caserne en mouvement !

Une caserne en mouvement !

 

Si le personnel espère beaucoup des réaménagements de leur caserne de Marguerittes, ils répondent aux sollicitations d'une journée type avec des moments calmes et forts. Immersion dans une journée.

 

La caserne de Marguerittes est opérationnelle depuis le mois de février 2004 dans la zone commerciale et industrielle à gauche en venant de Nîmes. Une belle augmentation d'activité depuis son ouverture, une augmentation des effectifs et des POGJ… Cependant, les sapeurs-pompiers se sentent à l'étroit, notamment dans la salle de réfectoire et dans l'accueil.

Des travaux sont prévus à l'horizon 2021/22 de quoi rassurer tout le monde. Une enveloppe de 850 000 euros est prévue pour la création d'une extension comprenant le foyer, la salle TV, la salle de sport et la réhabilitation des vestiaires «  propres »  H et F. Le personnel est associé à la réflexion des nouveaux aménagements.

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En attendant, le centre d'incendie de secours intervient souvent, à raison de 10 interventions en moyenne par jour. En 2019, 4 563 sorties ont été enregistrées pour les 21 sapeurs-pompiers professionnels et 108 volontaires. Une journée avec une garde ce jeudi 20 août :

 

7h- C'est l'appel de la garde. Au menu des premières minutes, inventaire et nettoyage du matériel. Le chef de garde orchestre les tâches et le lieutenant Patrick Ferrin, adjoint au chef de centre Patrick Migoule, supervise.

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8h30- C'est l'heure de la pratique du sport. Un match de volley-ball est envisagé sur le terrain en face de la caserne. L'été, le sport est pratiqué de façon « soft » pour ne pas fatiguer les troupes pouvant être mobilisées sur le terrain avec le risque « feux de forêts ».

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9h30- Premier appel de la journée avec un transport COVID chez une habitante de Courbessac à Nîmes. Le protocole est déclenché. Ce n'est pas une intervention anodine. Des tenues particulières sont utilisées puis au retour, le VASV fait l'objet d'une désinfection totale. Les 3 intervenants ont mis à laver leurs tenues et ont suivi des consignes précises.

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10h30- Deuxième appel pour un malaise cardiaque à Cabrières, le village voisin. Un coup de chaud.

11h30- On s'affaire en cuisine avec « Bud » aux fourneaux. Il prépare un repas pour 5 pompiers qui acceptent de donner 7 euros pour une belle entrecôte, une salade, des pâtes et un dessert. Les autres déjeunent à partir de leur repas préparé à la maison.

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12h30- Le repas se déroule dans une excellente ambiance dans le réfectoire en forme de couloir. On échange sur l'actualité et les anecdotes de pompiers.

13h30- Sieste et récupération. D'autres prennent le temps de régler des démarches administratives.

14h- Sous le hangar le lieutenant Ferrin répare un véhicule et change une batterie. « Je veux que notre matériel et nos véhicules soient en état de fonctionner » poursuit celui qui fût mécanicien de camion par le passé.

15h- Un petit groupe tue le temps dans la salle de télévision tandis qu'un autre pratique le Tarot. La jeune volontaire Priscilla s'essaie à la cuisine en préparant un gâteau pour le goûter. Elle ravie les papilles des 10 membres de la garde du jour dont 5 pompiers professionnels.

16h- C'est nettoyage. Tout le monde vaque à un secteur. Un groupe est désigné pour débarrasser la caserne d'encombrants. Direction la déchetterie.

17h- Discussions autour de la machine à café avec des jeunes volontaires. Le centre de Marguerittes abrite une école de jeunes sapeurs-pompiers dont est issue Emma. Elle espère intégrer une école d'infirmière à la rentrée. « Pourquoi ne pas devenir Pro avec sa qualité d'infirmière » dit-elle. Son papa est pompier. La section forme chaque année 12 éléments.

18h- La journée s'étire avec beaucoup de calme avec une après-midi sans aucun appel. Rarissime. Le standard retentit : un touriste hollandais est en difficulté à proximité du Pont du Gard. Cela nécessité la mobilisation du bateau, très peu sollicité. Une fois par an. L'adjudant-chef David Rozanes est heureux de pouvoir « tester » son embarcation au beau milieu des estivants amassés au bord du gardon. L'intervention est assez facile. Le blessé est récupéré depuis l'eau vers la berge. Il sera emmené au CHU de Nîmes.

19h- Retour à la caserne pour la fin de la journée. Déjà une autre équipe est mobilisée pour les consignes de la nouvelle garde de nuit, cette fois. 

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Article, photos, vidéo : Jérôme Puech, service communication Sdis 30